Questions d’entropologie et de néguanthropologie

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Dans la suite directe du séminaire qui l’an passé était consacré à la considération critique de l’anthropologie, cette quatrième édition étudie la possibilité d’une néguanthropologie.

Il est désormais admis que, depuis une époque que l’on fait généralement commencer avec la révolution industrielle, nous sommes entrés dans l’ère de l’Anthropocène. Déjà en 1955, l’épreuve de cet âge conduisait Claude Lévi Strauss à affirmer à la fin de Tristes Tropiques que plutôt qu’anthropologie, il faudrait écrire « entropologie », le nom d’une discipline vouée à étudier dans ses manifestations les plus hautes du processus de désintégration que l’homme provoque et dont l’homme consiste.

Dans ce séminaire, il s’agira dans ce sens d’étudier ces « manifestions les plus hautes » du point de vue d’une organologie, et comme les occurrences pharmacologiques d’un neguanthroposcène dont Lévi-Strauss n’aura cessé d’ignorer la question – ignorant ainsi (comme tant d’autres) la singularité des processus entropiques et néguentropiques induits par la forme technique de la vie.

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